Laurent Kerléguer, directeur général du Shom et Yves Guillam à la journée du centenaire de l’OHI à Monaco, le 21 juin 2021. Yves Guillam portait une cravate Amhydro pour cette grande occasion.
L’ouvrage, sorti en mai dernier, raconte l’histoire du Service hydrographique français, le Shom, depuis sa création en 1720 sous le nom de Dépôt des cartes, plans et journaux de la marine jusqu’à 2020. Cette histoire est divisée en trois parties, les deux premières étant rédigées par O. Chapuis, spécialiste du sujet, et la troisième par deux hydrographes, G. Bessero et P. Souquière qui ont dirigé respectivement le Shom et son établissement principal.
La première partie couvre la période 1720-1813. Créé au départ comme un lieu de conservation et de recopie des documents, le Dépôt produit par la suite des cartes de compilation, c’est à dire basées sur des cartes existantes, avant d’effectuer lui-même dans la dernière partie du XVIIIe siècle des relevés sur le terrain selon des méthodes scientifiques nouvelles apportées par Charles-François Beautemps-Beaupré.
La deuxième partie est consacrée à la période 1814-1939. Elle démarre à la création du corps des ingénieurs hydrographes et montre l’expansion de l’activité du service, jusqu’à ce que s’annonce un bouleversement technologique.
Celui-ci fait l’objet de la dernière partie, qui relate l’histoire du Service hydrographique de 1940 à 2020 marquée par la révolution électronique, puis numérique, mais aussi par la diversité des missions confiées au Shom.
Chaque partie comporte trois chapitres et, ce qui fait l’originalité de l’ouvrage, chaque chapitre est suivi de la reproduction très lisible de nombreuses cartes et documents (près de 200 au total) provenant pour l’essentiel du Service hydrographique. La dimension des cartes étant en général bien plus grande que celle de l’ouvrage, seuls des extraits en sont reproduits. On peut ainsi comprendre l’information portée sur ces cartes, admirer la dextérité et la précision des graveurs et se rendre compte sur les minutes rédigées par les hydrographes du travail de fourmi qu’ils accomplissent, jour après jour, pour restituer le relief caché par la mer. Un travail presque sans fin, seul un cinquième de l’océan étant aujourd’hui connu avec une précision satisfaisante.
Dans le cadre de la célébration des « 300 ans d’hydrographie française », le Shom et le Service historique de la Défense à Rochefort (17) proposent une exposition, gratuite, du 21 juin au 5 novembre 2021.
Le visiteur y découvre des cartes marines, des photographies, des instruments des différentes époques, des livres anciens, des documents d’archives et des films.
L’exposition est ouverte du lundi après-midi au vendredi, hors jours fériés. Plus d’information à https://www.shom.fr/fr/liste-actualites/exposition-300-ans-dhydrographie-francaise-service-historique-de-la-defense.
L’Organisation hydrographique internationale publie régulièrement des vidéos sur sa chaîne YouTube. Une vidéo récente, intitulée 100 years of international cooperation in hydrography et créée dans le cadre du centenaire de l’OHI, reprend des extraits de « Profil au top » et de « Paré pour la sonde » (à partir de 0:40).
Laurent Kerléguer, directeur général du Shom et Yves Guillam à la journée du centenaire de l’OHI à Monaco, le 21 juin 2021. Yves Guillam portait une cravate Amhydro pour cette grande occasion.
Les célébrations du centenaire de la création du Bureau hydrographique international le 21 juin 1921 comprendront des discours d’invités de marque et un séminaire en ligne sur le futur de l’hydrographie et les implications pour les travaux de l’OHI, tous deux diffusés en direct sur sa chaîne Youtube :
Plus d’informations sur la page de l’OHI
L’OHI a mis en ligne une vidéo de 3 m 26 s à l’occasion de la journée mondiale de l’océan le 8 juin. Cette vidéo incorpore quelques images du film profil au top réalisé par le Shom avec la participation d’Amhydro – https://iho.int/en/world-oceans-day-video
En 2012, le grand port maritime du Havre, le grand port maritime de Rouen et le port autonome de Paris s’étaient rassemblés au sein d’un groupement d’intérêt économique nommé HAROPA. Depuis le 1er juin 2021, les trois ports ont fusionné pour créer le grand port fluviomaritime de l’axe Seine, sous le nom d’HAROPA PORT, qui devient le premier port de France.