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Positionnement d’un engin à chenilles par grands fonds pour l’extraction de nodules polymétalliques

La revue Hydro-International publie un très intéressant article sur l’extraction de minerais par grands fonds. L’article relate une expérimentation réalisée dans le cadre d’une éventuelle exploitation de nodules métalliques. Il expose plus particulièrement le problème du positionnement d’un engin d’extraction immergé 5 000 mètres sous la surface.

L’électrification et la transition vers une économie verte accélèrent rapidement la demande de métaux et de terres rares. Cette demande ne pouvant être satisfaite par le recyclage des métaux existants, de nombreuses mines terrestres épuisent leurs réserves avec un impact environnemental et sociétal de plus en plus important. L’exploitation minière spatiale n’est pas une réalité dans un avenir proche, et les gouvernements et les entreprises cherchent donc à obtenir ces métaux cruciaux du fond des océans du monde...

La suite à https://www.hydro-international.com/content/article/landing-on-the-abyssal-plain (article en anglais).

À quand la fin des travaux hydrographiques ?

Dans son projet de loi de 1906 sur la réorganisation du service hydrographique de la marine, le sénateur Cabart-Danneville indiquait qu’avec des moyens adaptés, il faudrait 30 ans pour finir l’hydrographie des côtes de France et 100 ans pour celles des colonies.
Cent seize ans plus tard, le rapport d’information du Sénat de juin 2022 actualise ces prévisions : « le Shom évalue à 60 ans la durée qu’il lui faudra pour obtenir une  description pertinente du territoire national sous-marin au large de la métropole. Pour l’ensemble de la zone économique exclusive française, il faudrait 3 500 ans à un robot autonome de type AUV fonctionnant sans interruption pour couvrir tous nos fonds marins. »

Dixième anniversaire du protocole d’accord entre l’Union Européenne et l’OHI

Le dixième anniversaire du protocole d’accord entre l’Union Européenne et l’OHI a été célébré le 6 mai 2022 à Bruxelles. L’évènement a rassemblé près de quarante personnes représentant l’UE, l’OHI, les services hydrographiques européens et d’autres organisations concernées par ce protocole d’accord.

Le but du protocole d’accord est de fournir un cadre assurant une liaison continue entre l’UE et l’OHI dans les domaines spécifiques d’intérêt commun, y compris les activités de surveillance, les énergies renouvelables offshore, la planification de l’espace maritime, la gestion intégrée des zones côtières, les réseaux d’observation et de données marines, la mise en œuvre de la directive-cadre « stratégie pour le milieu marin », de la recherche marine, des normes de données (y compris celles spécifiées par la directive INSPIRE (2007/2/CE) et la coopération avec les pays tiers. Cet objectif doit être atteint en maintenant et en augmentant les possibilités d’échanges scientifiques, techniques, professionnels et un soutien opérationnel, par le biais d’un programme continu de coopération menant à un partage mutuel des connaissances, ce qui permettra aux Services hydrographiques de devenir des catalyseurs clés dans le développement des politiques maritimes européennes et nationales et facilitera la mise en œuvre des politiques européennes, y compris celles concernant les normes pour les données marines.

Les détails sur la célébration, incluant les présentations effectuées, se trouvent à https://webgate.ec.europa.eu/maritimeforum/en/node/7175