Une histoire de l’hydrographie française raconte dans son premier tome l’histoire des cartes marines et de ceux qui les font. Le second tome contient des souvenirs d’hydrographes, à partir des années 1950, repris des bulletins annuels de l’Amhydro.
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Tome I – Historique
Le premier tome de l’ouvrage explore l’histoire de l’hydrographie française en tentant de répondre tout d’abord à la question de l’origine et du sens du mot hydrographie, puis en suivant le développement de l’hydrographie, des premières cartes marines connues datant du XIIIe siècle jusqu’à notre époque.
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Début de l’ouvrage, préfaces et introduction
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Chapitre 1 – qu’est-ce que l’hydrographie ?
Le mot hydrographie apparaît en France au début du XVIe siècle et à l’étranger à partir du milieu du XVIe siècle. Sa signification varie selon les auteurs et recouvre une étendue qui va de la description de l’eau à la navigation dans tous ses aspects, en passant par la composition des cartes marines. A sa naissance sœur de la géographie, l’hydrographie en est aujourd’hui la fille, avec un sens général de description des eaux du globe et un sens plus spécifique lié aux cartes marines.
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Chapitre 2 – la naissance de l’hydrographie
L’art de la navigation, pratiqué depuis l’antiquité, évolue avec l’apparition de la boussole et de la carte marine. Des foyers de production de cartes marines émergent en Italie et en Espagne. Au XVe siècle le Portugal met en place ce que l’on peut considérer comme le premier service hydrographique, pour faciliter ses voyages d’exploration et de commerce. Il est imité par l’Espagne au début du XVIe siècle.
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Chapitre 3 – les débuts de l’hydrographie française
L’hydrographie apparaît en France au XVIe siècle dans différentes écoles réalisant des cartes et des ouvrages nautiques. L’école normande est particulièrement connue pour la variété de ses travaux et pour son activité d’enseignement de la navigation.
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Chapitre 4 – vers l’hydrographie moderne
L’hydrographie française vit une révolution au XVIIe siècle. Alors que les écoles cartographiques voient leur activité s’éroder jusqu’à l’extinction, l’Etat, sous la main de Richelieu puis de Colbert, s’approprie l’hydrographie à la fois pour la défense du royaume et pour la sécurité de la navigation et du commerce. Colbert ordonne de nombreux levés des côtes et les cartes qui en résultent bénéficient des grands progrès que fait alors la science. Les dernières décennies voient la mise en place d’une structure permanente, certes très réduite, qui deviendra quarante ans plus tard le plus ancien service hydrographique toujours en activité.
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Chapitre 5 – la conquête de la précision
L’hydrographie et la navigation font au XVIIIe siècle des progrès décisifs. A défaut d’être complètes, les cartes sont maintenant plus précises, aussi bien dans la position des terres sur les cartes générales que dans le détail des côtes sur les cartes particulières. Les navigateurs peuvent porter sur ces cartes leur position avec plus de sûreté grâce à de nouveaux instruments qui améliorent la détermination de la latitude et, surtout, permettent enfin de connaître la longitude en mer. De nouvelles méthodes donnent naissance vers la fin du siècle à l’hydrographie scientifique. Le XVIIIe siècle voit également la naissance du Dépôt des cartes et plans de la marine qui devient par la suite le seul organe habilité à produire des cartes pour la navigation.
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Chapitre 6 – gloire et désillusions
Au XIXe siècle, les ingénieurs hydrographes forment un corps qui, au sein du Dépôt général de la marine, atteint la gloire en produisant une cartographie complète et détaillée des côtes de France : le Pilote français. Malheureusement, cette œuvre est rapidement dépassée, ne correspondant plus au besoin des nouveaux navires à vapeur ou de grand tirant d’eau. Après plusieurs accidents, il faut se résoudre à refaire les cartes, avec des moyens limités.
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Chapitre 7 – le rebond
Le Service hydrographique se trouve dans une situation difficile au début du XXe siècle : ses cartes marines sont incomplètes, ce qui provoque depuis une quinzaine d’années des accidents parmi les plus grands navires de guerre, et les moyens matériels, humains et techniques dont il dispose ne lui permettent pas de résoudre ce problème avant longtemps. La situation change radicalement après la première guerre mondiale, le Service hydrographique bénéficiant alors d’un renforcement significatif de ses moyens ainsi que d’importants progrès techniques.
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Chapitre 8 – évolution des moyens depuis 1945
Si la décolonisation des années 1950-1960 entraîne une diminution du périmètre d’activité du Service hydrographique, ce dernier voit cependant ses moyens augmenter en réponse à de nouveaux besoins, liés par exemple à l’augmentation de la profondeur d’immersion des sous-marins, et de nouvelles missions, en particulier l’océanographie militaire. L’évolution technique conduit aussi à augmenter les effectifs, à cause de la spécialisation qu’elle induit au moins dans un premier temps.
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Chapitre 9 – un nouveau métier
L’hydrographe de l’après-guerre utilisait encore beaucoup d’instruments qui faisaient partie, sous une forme un peu moins élaborée, de la panoplie de son ancêtre du XIXe siècle. Les progrès apportés aux composants électroniques, et particulièrement leur miniaturisation, ont permis de concevoir des appareils compacts, de faible consommation et de plus en plus autonomes qui, installés à terre, sous l’eau, à bord des navires ou dans des satellites, ont transformé en quelques décennies la pratique de l’hydrographie et en ont fait un nouveau métier.
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Chapitre 10 – l’hydrographie d’aménagement et de travaux
Les chapitres précédents ont traité principalement d’une hydrographie qui a pour but de produire des documents pour la sécurité de la navigation. Mais l’hydrographie peut aussi servir de support à d’autres activités. Elle fait alors intervenir de nouveaux acteurs, publics ou privés.
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Annexes
Tables et fin de l’ouvrage
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Tome II – Témoignages
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Erratum page 117, colonne de gauche, lire : Je ferai le balisage jusqu’en 1986. Patrick Delommeau me remplacera ensuite et je prendrai le poste de Maurice Grangeray au port de Brazza- ville de juillet 86 à octobre 90 (date de suppres- sion du poste pour un expatrié).